La Loire se sera aujourd’hui gagnée à la force du poignet ! Avec près de 360 km au compteur ce soir, notre étape marathon entre Nantes et Orléans est à mettre au crédit de Vincent et Adrien de la concession Electroad. Depuis le cœur du Pays nantais, Thimothée Monot, Gérald Blouin et Maxime Fontanier nos invités du jour sur le Tour, ont ainsi traversé l’Anjou de part en part pour ensuite remonter la Loire jusqu’à Orléans. Avec des centaines de kilomètres déjà parcourus durant ce Roadshow, qui a dit qu’on ne pouvait pas voyager au long cours en Energica ?
On ne peut pas dire que la météo ait véritablement été de notre côté depuis hier. Entre fortes ondées, vent latéral prononcé et larges passages ensoleillés, on peut cependant affirmer que Thimothée Monot en a vu de toutes les couleurs. Pilote spécialisé dans les compétitions dites « exotiques » comme il les décrit, il voue une véritable passion pour les courses sur route tel le TT, le Tourist Trophy sur l’Ile de Man auquel il a déjà participé huit fois. Connaisseur aussi de machines électriques, il s’est dernièrement classé 6ème de cette épreuve reine en catégorie zéro. Autant vous dire, que le Nantes/Orléans par la D 952 au soleil couchant, cela aurait dû être un grand classique pour lui…. Oui, mais non. « Pour tout vous dire, je ne roule presque jamais sur route ouverte ! Je n’ai mon permis que depuis trois ans, alors que je pilote depuis près de vingt-un. C’est dangereux de rouler au milieu de la circulation, non ? » Vous m’en direz tant, quand on voit ce que l’artiste est capable de faire avec un guidon entre les mains. « Après ce parcours aujourd’hui, je dois dire que j’ai trouvé l’Energica facile et intuitive… et en même temps agressive à souhait à d’autres moments. Impressionnante. » Venant d’un doux dingue, qui apprécie frôler les murets en ville à plus de 200, c’est un vrai compliment.
Notre caravane du jour a commencé son périple par traverser de belles campagnes françaises autour de Chemillé-en-Anjou et Valanjou au cœur du Maine-et-Loire. Plus tard, l’arrivée à Saumur marquera le début de notre pèlerinage le long des Châteaux de La Loire, qui font encore fantasmer ce soir Umberto, notre mécanicien attitré. Alors que nous faisons une petite pause pour recharger les machines, nous entamons la conversation avec Gérald. « Ces motos m’amènent un niveau de sécurité, que je ne retrouve pas sur les machines thermiques ; À l’accélération, le fait de ne pas avoir à passer de rapport, ça fluidifie ma conduite et c’est sécurisant. Et puis le freinage… Le moteur pousse autant qu’il ne retient ou presque son pilote à la décélération. Je n’ai quasiment plus besoin de freiner la moto avec les disques. » Il est vrai qu’avec un niveau de frein moteur réglable sur quatre positions, du plus présent au moins intervenant, il est facile de trouver son bonheur.
Si la sensation de retenue du moulin est sensible sur l’Eva Ribelle RS, l’Ego + RS et l’Eva EsseEsse9 + RS, elle permet aussi de récupérer de l’énergie pour les batteries et ainsi augmenter leur autonomie. Pour cette étape, un peu moins d’une charge et demie aura été nécessaire pour rallier l’Hôtel d’Orléans, rue Adolphe Crespin. En organisant notre voyage et en ménageant parfois un petit peu les batteries, nous pûmes ainsi rejoindre sans encombre la préfecture du Loiret. Mr Duman, nous attendait alors gentiment sur le perron de son établissement. « Vous pourrez garer les motos dans le garage en face. J’ai fait monter deux prises secteur supplémentaires dans la journée, pour que vous puissiez tous vous brancher ! » Voilà une adresse à retenir, lors d’un futur voyage dans la région !
Matthieu Brotel | Marketing & Communication Dept.